Nom du compte Minecraft : ProkopyL
Situation actuelle (études, travail) : Étudiant en informatique
Sexe : Masculin
Comment avez vous connu Zcraft.fr ? : j'en ai un peu entendu parler via
Sebsauvage, puis je vous ai revu sur
serveurs-minecraft.org lorsque j'ai décidé de me mettre au mode multijoueur.
Avez vous déjà fait partie d'(une) autre communauté(s) minecraftienne(s) ? : Non, je n'ai jusqu'à présent joué qu'au mode solo.
Je déclare avoir plus de 15 ans.
Bien, après cette petite introduction, entrons dans le vif du sujet.
Noob du jeu vidéo
Je le dis d'emblée, je n'ai pas joué à beaucoup de jeux vidéo. Et d'habitude, je ne joue pas beaucoup aux jeux vidéo non plus.
Mais ça, c'était avant.
J'ai pendant longtemps vu passer Minecraft dans les forums et les blogs sans trop y prêter attention, jusqu'au jour, il y a quelques mois, où mon petit frère me l'a fait essayer un soir. Le lendemain, situation classique mais ô combien représentative de ce jeu :
« Il est sympa ton jeu, le problème c'est que du coup j'ai pas dormi de la nuit… »
Petit à petit, je me suis rôdé au jeu. À ses paysages, à la construction, à la redstone, au Nether, aux vaches et aux creepers. Mais j'en parlerai plus tard.
Du code à la poudre rouge
Depuis que je me suis rôdé à la redstone, je n'ai pu cesser de faire le rapprochement avec la programmation. En effet, en jeune programmeur que je suis (en C/C++ & Basic (entre autres) le tout sous Archlinux/KDE pour les fanatiques qui veulent touts les détails), c'est assez drôle de mettre ces environnements côte à côte.
C'est pourtant bien vrai : remplacez le code par la redstone, les fenêtres par des leviers sur un mur, le débogage par l'exploration de vos circuits, les
Segmentation Fault par les creepers, et d'ici à devenir un programmeur chevronné, il n'y a qu'un pas.
Et c'est cela qui m'attire, à la fois dans la « programmation libre » et le « Minecraft libre » (si on peut nommer ZCraft de cette manière). Le simple fait de se baser sur le partage de connaissances, d'outils faits par d'autres, qui permet de mener à terme ses projets, et d'améliorer ses compétences, ainsi que celles des autres, nous faisant ainsi entrer dans le cercle vertueux de l'amour, pour faire un monde plus beau, avec des chatons et des cochons roses, le tout dans une ambiance à faire déféquer des arcs-en-ciel pendant des mois.
Mmh, quoi, je vais trop loin vous pensez ?
My Home
Bref, après ce petit passage de pure objectivité, je vais maintenant vous faire une petite présentation de ce que j'ai fichu pendant quatre mois. Ce n'est pas « exceptionnel », mais c'est ma petite fierté quoi.
Je précise à toute fin utile que le reste de ce message de sera fait que de pure et longue description de mon œuvre, et de tout plein de screenshots (parce que y'en a des trucs là-dedans). Donc si je commence à vous saouler plus que le précédent réveillon de Noël, ne vous efforcez pas à lire tout mon baratin inintéressant.
(EDIT : Je m'en rends surtout compte après relecture ...)
Je vous présente donc ma petite « forteresse » :



Je tiens à préciser que, bien qu'ayant commencé en mode survie (avec les grands couloirs en haut et la tour qui permet d'y monter), cette forteresse a été faite en mode créatif. J'ai cependant une partie solo complètement en mode survie en parallèle pour rester dans le bain.
Au pied de ma forteresse se trouve un petit village comprenant par exemple une petite chapelle, une forge, une arène, un laboratoire et un énorme œuf d'Enderdragon (pardon, de
Dragon Toudou...), contenant ce dont vous vous doutez. C'est d'ailleurs ce que je considère comme étant ma seule réussite architecturale, le reste ayant vraiment une tronche très cubique comme vous aurez pu le constater.



Nous commencerons la petite visite par l'entrée de l'arène du village, lieu idéal pour se soulager sadiquement de son petit frère ou juste buter du zombie.
Nous passons ensuite à l'intérieur de l'arène, du « bon côté ». On y trouve sur la gauche et sur l'arrière l'espace spectateurs, au centre la vue sur l'arène en elle-même, et sur la droite l'espace de contrôle, permettant de faire apparaître dans l'arène différents monstres (Zombies, Squelettes, Creepers, Cochons Zombies et Blazes), et ce de manière ponctuelle ou bien répétée et continue (grâce à un petit système d'horloge de redstone). On y trouve également quelques contrôles permettant d'activer ou désactiver les balises se trouvant au-dessus de l'arène, permettant de rendre le combat encore plus épique. Citons également de quoi gérer les portes du sas menant à l'arène, et aussi les lumières.
Une fois du « mauvais côté », ma foi pas grand-chose si ce n'est ce large trou au fond permettant de faire sortir les monstres fraîchement nés.
Sur la dernière capture on peut apercevoir ce qui se trouve derrière l'arène, à savoir (entre autres) le petit circuit d'horloge relié à celui qui rejoint les distributeurs de l'arène.



Passons un peu du côté de la chapelle et de la forge, deux bâtiments à vocation plutôt décorative. Seule petite fantaisie : les croix en lampe de redstone s'allument lorsque les balises de la forteresse sont activées, et clignotent lorsque celle-ci passe en mode « haute sécurité ».



Bâtiment suivant : mon laboratoire. C'est ici que je vais tester des circuits de redstone ou encore faire quelques délires destructifs (mieux vaut que ça passe ici qu'ailleurs, non ?).
À l'intérieur, sur la «zone de test», on trouvera sur la gauche une triple mitrailleuse à flèches et/ou boules de feu à forte cadence (les distributeurs sont vides en une minute ou deux de feu continu). Sur la droite se trouve un canon à TNT, assez commun bien que légèrement amélioré par mes soins (3 projectiles balayant le champ de tir, et 2 colonnes de propulsion).
Sur le côté, on trouve une pièce permettant de stocker, en sûreté, les composants de mes montages, mais également un générateur d'eau sur la droite et un générateur de pierres. Il est assez semblable à ceux que l'on trouve sur Internet (générateur automatisé, permettant de faire sortir les blocs de pierres un à un). Je lui ai simplement ajouté un bac de rétention, utile en cas de petit accident avec l'eau ou la lave (on le voit déployé sur la capture suivante).

Vient à présent la classique entrée sous-marine, empêchant l'entrée des mobs (en fait, techniquement rien ne les empêche de monter, mais ils finissent toujours par se noyer dedans dès qu'ils entrent…). Vue extérieure puis intérieure. Là aussi c'est assez décoratif.



Nous entrons à présent dans la mine située (loin) sous la forteresse. Elle comprend un accès nether et un accès jardin (menant directement à la ferme, à la surface). Elle comprend également un petit couloir surplombant le principal et permettant d'éliminer d'éventuels intrus facilement à l'arc (j'ai eu des apparitions de monstres boguées massives dans cette région). La salle de commandes située au centre en haut permet de verrouiller successivement les accès à la mine, les accès menant au pas de tir et directement la salle en elle-même, pouvant ainsi servir de refuge (on voit sur la troisième capture, lorsque tous les niveaux de sécurité sont activés, que les vitres de la salle se sont fermées et que les voyants sur la droite du panneau confirment la fermeture des accès à la salle).
Vient enfin la petite image montrant les circuits redstone gérant tout ça (ceux-ci sont certes moins bien rangés que les précédents…).



Voici maintenant le clou du spectacle : le donjon de la Forteresse. Le pas de tir met à portée de tir toute cible se trouvant sur/dans les couloirs ou dans le village et la salle de contrôle permet d'interagir sur (quasiment) toute la Forteresse (pour l'instant, uniquement activer les balises et verrouiller la forteresse). Cela en fait donc un refuge idéal, d'autant plus qu'il n'est pas directement connecté à la forteresse : son seul accès se fait via le Nether.
En (presque) ultime recours, la salle surplombant le donjon permet de fabriquer, stocker et enchanter des armes, ainsi que d'activer en dernier recours le verrouillage total de la Forteresse (personne ne rentre ou sort !).
Bref.
Voilà, sur ce je termine cette présentation (et cette séance d'auto-congratulation, il faut bien le dire), en vous souhaitant un bon jeu et de joyeuses fêtes.